« Si j’ai une dizaine d’élèves sur 32 qui apprennent de manière différente, je ne peux pas faire mon travail de la même façon avec chacun des élèves, souligne Marie-Ève [enseignante au secondaire]. Il faut que ce soit individualisé pour chacun des élèves qui ont des difficultés. »
Karine Nantel, vice-présidente du syndicat de l’enseignement de la région des Moulins, dans Lanaudière, signale qu’il faut notamment réduire le nombre d’élèves en difficulté dans les classes pour améliorer les services qui leur sont offerts et réduire la lourdeur de la tâche des enseignants.
Si on enlève certains élèves qui ont de grands besoins, si on ajoute des services pour ces élèves-là, si on ouvre des classes spécialisées pour répondre à ces besoins-là, […] on va définitivement aider à la lourdeur de la tâche des enseignants et des enseignantes, fait-elle valoir. Il faut s’attaquer à la composition de la classe, c’est l’enjeu prioritaire, présentement.
Consultez le reportage complet de Jean-Philippe Robillard à Radio-Canada