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10 octobre 2023

Un vote à 95 % en faveur d’une grève

Le 5 octobre dernier, les membres du Syndicat de l’enseignement de la région des Moulins (SERM) se sont réunis dans le cadre d’une assemblée générale spéciale. Les personnes présentes ont voté en faveur d’un mandat de grève pouvant aller jusqu’à une grève générale illimitée.

Au total, ce sont près de 1 400 membres qui sont venus prendre connaissance des plus récents développements de la négociation nationale. Considérant les offres du gouvernement insuffisantes, 95% des membres se sont montrés favorables à cet ultime moyen de pression.

À ce propos, Jean-Louis Bray, président du SERM, a indiqué : « Les membres, comme dans tous les syndicats du Front Commun, viennent d’envoyer un signal très clair au gouvernement. Il devra s’ajuster rapidement et négocier sérieusement s’il veut éviter un important conflit de travail qui pourrait, dans les prochaines semaines, paralyser tout le Québec. »

Ce que les enseignantes et enseignants de la province représentés par la FSE-CSQ désirent, c’est que la taille et la composition des classes soient revues afin de pouvoir mieux répondre aux besoins des étudiants, que leurs tâches soient allégées, que leur salaire soit amélioré pour faire face à l’inflation, et que leur profession soit mieux valorisée et reconnue.

« Depuis quelques semaines, le gouvernement se plaît à entacher la légitimité des demandes syndicales, propageant faussement notre manque de souplesse, mais qu’en est-il réellement? » a soulevé M. Bray. « Les profs (sic) se contorsionnent depuis une vingtaine d’années pour amoindrir le désengagement ou l’ingérence du politique au fil de ses états d’âme, l’intégration ratée des élèves sans les services et les ressources nécessaires, les réformes de structure… alouette », a-t-il continué.

Pour conclure, le président du SERM a ajouté : « La négociation pourra avancer sérieusement lorsque le gouvernement s’y investira en tout respect des profs (sic) et des solutions concrètes qu’ils proposent pour stopper l’hémorragie de notre système d’éducation. »

Antoine PelletierLa Revue